Depuis un siècle, on considère que l'ennemi, c'est l'autre.
La médecine a déclaré la guerre aux germes microbiens, aux bactéries, aux virus.
Pourtant, comme je le présentais dans les articles précédents, une nouvelle compréhension de la maladie, essentiellement basée sur l'intoxication moléculaire, semble être une alternative viable.
Dans cette nouvelle optique, l'être humain n'est plus la victime d'un agresseur extérieur ou de la malchance, mais l'artisan de sa propre santé, ou de sa propre perte.
On peut se demander comment il est possible que le monde scientifique ne travaille que dans une seule direction, sans chercher à explorer de nouvelles voies.
Certaines mauvaises langues ( dont j'aime à faire partie je dois l'avouer ! ), diront que les intérêts financiers favorisent le système actuel, puisque l'arme privilégiée contre la maladie, c'est le médicament, et que de riches industries vivent de son commerce.
Et que ce sont elles qui financent la majeur partie de la recherche !
Mais pour qu'une industrie prospère, il lui faut une clientèle.
Il est donc de notre responsabilité individuelle de vouloir initier ou non, de nouveaux champs d'exploration.
Il nous semble peut-être plus facile de s'en remettre au corps médical et aux pilules miracle, plutôt que de partir du principe que tous nos maux seraient de notre responsabilité, et correspondraient à un écart entre le mode de vie naturel et notre mode de vie moderne.
Oui ! il est infiniment plus simple de consommer des cachets, que de décider de corriger son alimentation.
Pour l'instant on en est là: pas question de renoncer au Mac Do !
Et pourtant...
Si les nouvelles théories sur la santé et la maladie de Burger et Seignalet se vérifient, c'est une révolution totale qui en résultera.
En effet, on s'apercevra alors que les virus et microbes n'étaient que de simples boucs émissaires, et que le problème de base est:
- ce que nous mettons dans notre estomac
- ce que nous mettons dans nos poumons
La nocivité fondamentale réside au niveau MOLECULAIRE (*).
Et, au niveau théorique, c'est un modèle parfaitement envisageable.
Le problème, c'est qu'en adoptant cette nouvelle vision, nous cessons d'être les victimes de maladies, et devenons les responsables de notre santé. Et ça, c'est vraiment très très embêtant ! Car cette responsabilité une fois comprise, il nous faut accepter l'abandon au moins partiel d'un univers festif auquel nous sommes très attachés.
Les plaisirs naturels sont en réalité supérieurs aux plaisirs artificiels.
Mais pour pouvoir en jouir, il faut d'abord passer par une ascèse qui s’avérera éventuellement peu réjouissante.
Passer ce cap entre une alimentation dénaturée et l'alimentation naturelle, est assez difficile en général.
Il s'agit donc d'un chemin difficile, puisqu'il faut abandonner des plaisirs que l'on sait certains, pour un plaisir à priori hypothétique.
(*)
Depuis quelques années, on a une source supplémentaire de nuisance: les ondes électromagnétiques (wifi, téléphone...).
Comme ce blog est dédié à l'alimentation, je n'en parlerai pas.
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ancienne fin de l'article:
" Cela devient plus simple, si d'emblée on adhère intellectuellement à la théorie. Les éventuelles difficultés rencontrées sont alors interprétées correctement, c'est à dire comme étant liées à des processus de nettoyage du corps, pas forcément très agréables.
Mais j'ai pu observé que cette adhésion intellectuelle est relativement rare.
Tout se passe comme si la dépendance aux plaisirs artificiels ( cuisine, drogues... ) était tellement forte, qu'elle interdise un jugement intellectuel impartial.
A mon avis, cette dépendance est la barrière numéro un à un changement de mentalité et de mode de vie. "
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après le commentaire qui a été fait sur cet article, je me suis dit que je m'étais mal exprimé.
C'est vrai que le concept d'adhésion intellectuel fait penser à une croyance infondée. Une idéologie.
Or ce n'est pas le cas de l'instincto.
On peut ne pas être d'accord avec la théorie, mais celle-ci n'a rien de farfelue. L'hypothèse que le fondement des maladies est lié à une intoxication moléculaire induite par la consommation d'aliments cuits est tout à fait envisageable.
Même si c'est une hypothèse fort incommodante !
Puisque cela revient à dire que nous sommes responsables de nos maladies...
article précédent |
"Cela devient plus simple, si d'emblée on adhère intellectuellement à la théorie. Les éventuelles difficultés rencontrées sont alors interprétées correctement, c'est à dire comme étant liées à des processus de nettoyage du corps, pas forcément très agréables."
RépondreSupprimerAbsolument.
Et les "mauvaises langues auront beau dire que dans ce cas il ne s'agit plus d'une théorie mais d'une idéologie ou d'une religion.
Et que toute théorie qui se respecte a pour impératif d'être testée sérieusement et pour faire cela correctement il faut justement que l'expérimentateur la mette constamment en doute et doit donc n'y pas "adhèrer intellectuellement". Hélas pour votre "pratique"
Et que sinon vous avez justement toutes les chances de NE PAS interpréter "correctement" les "éventuelles difficultés" et de vous retrouver définitivement piégé dans une idéologie.
Et que: Vous n'avez jamais entendu parler de cet "instincto" mort du palu parce qu'il "adhérait intellectuellement" un peu trop à la "théorie de Burger" sur les "maladies utiles"?
Ou de citer les nombreux exemples bien documentés de maladies virales ou de parasitisme chez les plantes ou animaux sauvages qui mangeraient pourtant "instincto" selon le gourou.
Et que les choses du monde réel semblent donc pour le moins passablement plus subtiles et moins idylliques que celles d'un certain monde imaginaire vu à travers les lunettes déformantes de "l'instincto".
"Tout se passe comme si la dépendance aux plaisirs artificiels ( cuisine, drogues... ) était tellement forte, qu'elle interdise un jugement intellectuel impartial."
Oui ceux qui "n'adhèrent pas intellectuellement" à et ne "pratiquent" pas l'instincto sont forcément "dérangés" psychologiquement, leur jugement est obscurci et ils sont pour cette raison d'ailleurs définitivement responsables de la destruction de la planète et de tous les malheurs de l'humanité présents et à venir.
Et que le gourou l'explique à qui veut l'entendre depuis longtemps et la démonstration détaillée de ce fait occupe d'ailleurs agréablement, semble-t-il, les vieux jours du génie:
http://www.humanecogenetics.com/definition/
Vous soulevez des points délicats. Effectivement, c'est bête de mourir du palu par entêtement idéologique !
SupprimerCeci dit, vous pouvez probablement vous-même, si vous le désirez, réaliser que l'alimentation cuite rend dépendant.
Pour cela il vous faudra manger tout cru !
En effet, c'est seulement par l'abstinence que la dépendance se révèle.
En tous cas, moi, avant de faire l'expérience du cru intégral, je ne savais vraiment pas que j'avais une dépendance à l'alimentation dénaturée.
/
Bon... ceci dit... j'ai remplacé cette dépendance par une autre dépendance: le gavage aux aliments crus !
C'est pas top non plus...
La vie dans le monde civilisé occidental en particulier où beaucoup de gens font des boulots idiots ou ne font pas grand chose du tout et n'ont plus en tout cas la charge (grâce à l'énergie du pétrole pas chère jusqu'ici) de produire eux-mêmes leur nourriture conduit apparemment dans beaucoup de cas à toutes sortes de dépendances, d'addictions et autres problèmes, peut-être parce que l'oisiveté et l'ennui est mère de tous les vices, qui est un adage bien connu à cet égard.
RépondreSupprimerEn tout cas je sais parfaitement ce que c'est que de manger 100% cru et je ne conteste pas du tout que cela limite considérablement et logiquement, le cas échéant, les conséquences sanitaires d'une boulimie telle qu'évoquée ci-dessus pour des raisons qu'on peut assez facilement percevoir d'ailleurs sans invoquer de pseudoscience. Mais vous êtes bien la preuve vivante et vous reconnaissez d'ailleurs très honnêtement que cela ne supprime pas simplement la dépendance en tant que telle. (Cela vous évite juste de devenir gravement et prématurément malade et ce n'est pas rien, bien sûr.)
Par ailleurs la plupart des culivores dans le monde ne sont pas boulimiques du tout, croyez-moi, ( comme j'ai vu en Afrique par exemple et je parle bien sûr de régions où une nourriture à peu près équilibrée est bien disponible) ce qui indique bien que la "cause première", expression favorite du gourou, n'est pas simplement une affaire de nourriture "dénaturée" ou d'instinct "perturbé" comme il le radote depuis des décennies dans ses discours.
Comme avec les microbes ou parasites soi-disant "utiles" ce n'est pas parce qu'une infection PEUT PARFOIS avoir des effets collatéraux bénéfiques (la thérapie par certains vers parasites ou les asticots est d'ailleurs appliquée me semble-t-il ici ou là) qu'ils sont en général nos "amis" . Ils ne sont ni amis ni ennemis et poursuivent simplement sans se soucier de nous le moins du monde leur propre agenda. Ils se nourrissent en effet PARFOIS de choses qui PEUVENT être des déchets pour nous et peuvent alors le faire beaucoup mieux sur un organisme affaibli et surchargé par le mode de vie occidental (et justement la boulimie qu'il implique, par exemple) et ceci suffit à expliquer les effets bénéfiques d'une alimentation crue et paléo.
Mais un certain nombre de microbes sont bien des parasites redoutables, croyez-moi, et capables de s'attaquer à des organismes sains c'est à dire "manger" des parties parfaitement saines comme les hématies pour le vecteur du paludisme justement.
Je ne peux écarter l'idée "classique" qu'il existe des micro-organismes qui vivraient à nos dépends en "mangeant" des parties saines de nos organismes, mais cela reste - selon moi - difficile à prouver scientifiquement.
SupprimerPour cela, il faudrait avoir une population humaine "groupe de référence", c'est à dire dire des gens qui vivraient dans un environnement naturel et non pollué, et qui seraient des crudivores à 100% depuis plusieurs générations.
Et voir ensuite si les micro-organismes parasites observés d'habitude dans les populations "normales" ont effectivement prise sur cette population crudivore ou pas.
En effet, il me paraît difficile de parler de "parties parfaitement saines", chez une personne qui vit dans un environnement pollué et qui mange des aliments transformés.
On peut éventuellement supposer que certaines personnes ont un système immunitaire ultra performant qui leur permet de garder un milieu intra-cellulaire et extra-cellulaire parfaitement propre, malgré une hygiène de vie non naturelle.
Mais comment détecter ces personnes ?
Il faudrait répertorier des milliers ou peut-être des centaines de milliers de molécules anormales issues de la cuisson et des différentes pollutions ( notamment les pesticides ), et voir si ces molécules sont effectivement complètement absentes dans l'organisme de ces personnes.
Et si c'est le cas et que ces personnes sont elles aussi susceptibles d'être attaquées par des micro-organismes parasites, alors la preuve serait faite.
Mais il s'agirait d'un travail titanesque pour d'une part répertorier l'ensemble des molécules anormales issues de la cuisson et des pollutions et d'autre part bien vérifier qu'aucune de ces molécules n'est présente dans l'organisme de ces personnes.
Et tant que l'on ne se lancera pas dans ce genre d'étude, il sera à mon avis très difficile de prouver une hypothèse ou l'autre.
( hypothèse classique: les agents agresseurs sont principalement des micro-organismes, hypothèse "instincto": les agents agresseurs sont principalement des molécules issues soient de la cuisson, soit des diverses pollutions environnementales )
D'ailleurs, on s'apercevra peut-être au final que les deux hypothèses sont vraies: parfois l'agresseur est "chimique" et le processus viral est un nettoyage ( donc le virus utile ), et parfois l'agresseur est le virus ou le parasite et donc le micro-organisme est nuisible.
Il existe peut-être différentes classes de virus par exemple: des virus qui sont de simples programmes de nettoyage, et des virus mutants qui sont des parasites ou des tueurs de cellules.
Pour l'instant, les scientifiques n'ont même pas encore mis sur la table une autre hypothèse que l'hypothèse pasteurienne qui désigne comme coupable principal le micro-organisme.
Cela rend caduque toute validation scientifique d'une hypothèse ou de l'autre, puisque la première hypothèse est perçue comme une certitude absolue, et la seconde n'est même pas formulée...
Une hypothèse ou une théorie ne peut jamais être déclarée "vraie", elle peut juste être déclarée fausse ou falsifiée par exemple par l'évidence expérimentale.
SupprimerEt telle que vous ou le gourou énoncez la votre (et comme je l'ai déjà dit mais vous n'entendez pas, symptôme mental typique du piégeage dans une idéologie) le simple fait amplement documenté de l'existence de maladies virales ou de parasitisme chez les animaux ou plantes sauvages dans des biotopes parfaitement naturels, non pollués etc la falsifie définitivement sans l'ombre d'un doute. Ces animaux et plantes ne transforment ou cuisent en rien leurs aliments. Et inutile de rétorquer avec la pirouette habituelle que ces biotopes ont été "perturbés" par l'homme et ses errements "contre-nature" parce que la paléontologie montre que ceci date de bien avant l'apparition de l'homme sur cette planète.
Et cette compétition et lutte permanente entre espèces est d'ailleurs une caractéristique de la biosphère depuis 4 milliards d'années et joue un rôle majeur dans le phénomène même de l'évolution.
En passant je connais personnellement un ex-instincto qui piégé dans son idéologie a supporté stoïquement une infection par trichophyton mentagrophytes pendant près de 8 années en interprétant cela comme maladie soi-disant utile de "détox". Il lui a suffit de prendre enfin ,une seule dose, d'un antifongique approprié (d'origine naturelle dans son cas, une décoction d'écorce africaine ) pour s'en débarrasser et finalement être forcé d'ôter ses lunettes déformantes instincto.
Et ce n'est pas parce que certains civilisés sans activité physique sérieuse et par nature gourmands comme le gourou se sont gravement intoxiqués avec le régime cuisiné occidental et ont dû inventer cette marotte de l'instincto pour survivre que tous ceux qui ne mangent pas 100% cru et instincto à travers le monde aujourd'hui le sont aussi.
Ce que la science nous dit c'est que TOUTES les molécules produites par la cuisson existent aussi en plus faible quantité, c'est vrai, dans les aliments crus (en passant dans les aliments séchés même sous 40°C et au dessus c'est très comparable ). Et les aliments crus contiennent d'ailleurs plein de molécules à "détoxiner" aussi car les plantes se défendent CHIMIQUEMENT contre leur prédateurs. Nous DEVONS détoxiner tout ça et nous sommes tout à fait équipés biochimiquement pour le faire par , étonnez vous, LES MEMES VOIES DANS TOUS LES CAS si on ne dépasse pas une certaine dose. Il est donc erroné de prétendre comme le gourou que l'on ne peut être "propre" que si l'on mange 100% cru et forcément "intoxiqué" dès que l'on mange le moindre aliment cuit et qu'il faudrait donc manger 100% cru pour pouvoir prétendre être "sain" et ainsi tester l'hypothèse qu'il y a de vrais "agresseurs microbiens".
Je rajoute ceci à mon commentaire précédent qui se contentait de falsifier juste votre formulation initiale des choses.
RépondreSupprimerSi maintenant sous le poids de l'évidence vous rétropédalez et concédez qu'il y a des microorganismes ou organismes qui sont bien des "agresseurs" qui s'attaquent à des hôtes sains et leur sont incontestablement "nuisibles" et qu'il y aussi des microorganismes ou organismes (cela peut être éventuellement les mêmes sur différents "terrains", chose connue des hygiénistes et même un peu de la science officielle bien avant Burger) qui non seulement ne nuisent pas à leur hôte mais lui sont même utiles c'est déjà beaucoup plus en accord avec la réalité mais vous n'aurez plus inventé la lune et serez alors bien loin de la formulation initiale et instincto des choses dont l'arrogance et la prétention sont caractéristiques de l'ego surdimensionné du gourou.
Les microbiologistes ne vous ont pas attendu pour savoir qu'il y a ce genre de microorganismes et ils les qualifient même (pour une part) de COMMENSAUX. A titre d'exemple il y a une foule de bactéries et champignons SYMBIOTIQUES sur notre peau et dans notre colon, environ 10 fois plus que de cellules dans notre organisme. Ils sont très "utiles" à leur hôte à bien des égards en synthétisant des vitamines ou des acides gras par exemple, en nous protégeant contre leurs semblables plus agressifs. Ils consomment normalement des déchets comme les cellules qui meurent à la surface de la peau.
Ou bien éventuellement, quoi d'étonnant ou de révolutionnaire, en effet certaines molécules potentiellement toxiques en excès chez les civilisés occidentaux intoxiqués par leur gourmandise jointe à l'abondance (temporaire grâce au pétrole pas cher) de nourriture disponible sans effort physique, cuite ou même crue, ne vous en déplaise, mais dans une bien moindre mesure je vous l'accorde volontiers.
Dans ce cas certains microorganismes prolifèrent anormalement aux dépend d'autres et provoquent des "symptômes" comme par exemple les "mauvaises odeurs" observées par le gourou sur lui-même du temps où il se goinfrait de pâtisseries.
Ceci dit le gourou a tout à fait raison sur les dangers potentiels de la cuisson qui n'a rien d'anodin. Pour un gourmand invétéré dans une société affluente, incapable de se limiter ou de s'occuper d'autre chose plus intéressante dans sa vie, une solution pour ne pas mourir prématurément c'est d'inventer et puis de manger "instincto"
Et après de rationaliser en décrétant que tous ceux qui n'ont pas son désordre alimentaire et continuent de manger même le moindre aliment cuit sont ou seront tôt ou tard forcément "malades".
Je me demande tout de même si vous avez réellement pris connaissance des théories de Mr Burger.
SupprimerJe ne l'ai jamais entendu dire que "si on on continue à manger le moindre aliment cuit on sera tôt ou tard forcément malade".
Moi j'ai suivi les cours sur l'instincto dans les années 90 et j'ai trouvé que cet homme était intellectuellement brillant. Il me semble impossible qu'il ait dit ce genre de chose.
Tout le monde sait qu'il y a des gens qui vivent en bonne santé jusqu'à la fin de leur vie, quelque soit leur régime alimentaire.
Je me demande si vous ne parlez pas d'une autre personne. Seul un déficient mental pourrait soutenir des inepties pareilles.
Si je résume votre pensée, en gros nous sommes équipés pour détoxiner des molécules qui de toutes façons sont présentes dans la nature, mais en quantité moindre.
RépondreSupprimerCa ne correspond pas à ce que j'avais appris en chimie: je me rappelle que des réactions chimiques se déclenchaient seulement lorsqu'un certain seuil d'apport énergétique était franchi, donc seulement à partir d'une certaine température.
En pratique, cela voulait dire que tant qu'on avait pas approché du bec bunzen notre tube contenant le mélange, la réaction chimique ne se produisait pas.
C'est pour ça que je croyais qu'il était exact que certaines molécules ne pouvaient être présentes que dans des aliments cuits et pas dans des aliments crus.
D'autre part, du moins en ce qui me concerne, même si je mange seulement une petite quantité d'aliments cuits, j'observe alors différents effets chez moi qui ne vont pas dans le sens de ce que vous disez.
J'observe effectivement sur moi des effets qui sont dus à la détoxination: par exemple ma peau qui est en général douce devient toute collante.
Ceci prouve d'ailleurs que vous avez raison: mon corps a les moyens de faire sortir les molécules indésirables.
Mais il y a aussi d'autres effets qui ressemblent plus à une intoxication: par exemple des problèmes articulaires, ou des pensées obsessionnelles, ou de la déprime, etc...
Et ceci même si je n'ai pas fait de boulimie dans le cuit.
Cela ne semble donc pas coller avec vos propres observations.
/
Et pour finir, j'avais parfaitement entendu et entend à nouveau qu'il existe bien selon vous la preuve de virus simplement "agresseurs" et que cela est parfaitement documenté.
Pour moi, comme je vous l'expliquais, il ne me semble pas possible d'en faire la preuve.
D'ailleurs, pour en faire la preuve, il faudrait que les scientifiques prennent d'abord en considération les hypothèses "instincto", afin de mettre en place les protocoles pour les tests expérimentaux et les diverses analyses.
Or quels scientifiques s'intéressent à l'instincto ?
Personne n'en a rien à fouetter de toutes ces fadaises !
Vous n'avez qu'à voir comment Seignalet s'est fait dézinguer par ses collègues...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cin%C3%A9tique_chimique
RépondreSupprimerComme vous pouvez l'apprendre vous-même dans mon lien sur la cinétique chimique la vitesse des réactions chimiques augmente avec la température grosso modo selon une loi d'Arrhenius. Si vous avez quelques notions de mathématiques vous pouvez facilement voir sur la forme de cette loi que cette vitesse ne serait nulle qu'au zéro absolu c'est à dire à une température ABSOLUE nulle T=0 K. Elle est tout ce qu'il y a de plus finie à température corporelle ou ambiante à savoir T= 300 K environ. Comme on vous le dit dans le lien ( bravo wiki) la vitesse augmente typiquement d'un facteur 2 ou 3 chaque fois que T augmente de 10° soit environ d'un facteur 100 à 1000 entre 30°C et 100°C.
Donc EXACTEMENT les MÊMES molécules se forment pendant un temps donné quelle que soit la température, mais il y en a simplement beaucoup plus à 100°C qu'à 30°C.
Il n'y a donc pas de soi-disant "molécules non originelles" qualitativement différentes dans le cuit par rapport au cru et auxquelles nous ne serions pas "adaptés génétiquement",comme le radote le gourou qui a très mal assimilé ses cours physique statistique, s'il en a eu, et qui était simplement étudiant en physique mais n'est certainement jamais devenu un physicien digne de ce nom).
Ce qui fait la différence cuit cru est donc le nombre beaucoup plus grand de molécules potentiellement à détoxiner d'un type donné et non leur NATURE. Et là le cuit peut en effet dépasser beaucoup plus facilement les capacités de détoxination des humains en particulier chez les goinfres et/ou après des décades d'abus, dans les sociétés affluentes etc.
Il n'y a donc aucune base scientifique sérieuse à la paranoia instincto des "molécules non originelles".
Autrement dit il faut se débarrasser de la pseudoscience instincto, à savoir la dichotomie ridicule et simpliste cru-cuit et la diabolisation de ce dernier et du seuil fatidique des 40°C, bref arrêter de croire que le cuit est fondamentalement toxique et le cru fondamentalement sain, d'autant plus que la cuisson détruit aussi des molécules de défense toxiques dans les plantes crues et rend certains nutriments comme l'amidon des tubercules par exemple beaucoup plus assimilable. C'est donc bien plus subtil que ces raisonnements simplistes fondés sur les bases théoriques chancelantes voire carrément tordues du gourou.
Pour les virus et bactéries... Et si vous regardiez un peu vous-même les travaux des microbiologistes tout simplement plutôt que de parler de ce que vous ne connaissez apparemment même pas ?
Certaines réactions chimiques ne peuvent pas démarrer à température ambiante.
Supprimerhttp://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_d%27activation
Je vous rassure, je connais parfaitement bien les "théories" de Burger et je pourrais bien être celui qui les a examinées au plus près et découvert les très nombreuses failles.
RépondreSupprimerLe gourou est certainement "intellectuellement brillant" en tout cas au moins déjà en ce sens que c'est un extraordinaire manipulateur et prévaricateur. Il se dit par exemple physicien mais n'a pas compris des pans entiers de cette science comme je vous l'ai montré dans mon précédent commentaire.Il n'a pas non plus à son actif la moindre contribution à cette science ce qui est une condition minimum pour s'adjuger le titre de physicien.
Il n'a pas compris la cinétique des réactions chimiques et la physique qui y est impliquée et cela l'a conduit à cette ineptie des fumeuses "molécules non originelles" ou "MNO" qui seraient présentes dans les aliments cuits et pas dans les aliments crus et auxquelles par conséquent nous ne serions pas "adaptés génétiquement"
Elles seraient mystérieusement formées au dessus de 40°C et pas en dessous et ceci est faux.
Je vous invite à revenir sur ce point et réfléchir aux conséquences.
Prenons l'exemple des fruits, des sardines ou même des jaunes d'oeufs séchés. Selon la petite physique bonhomme du gourou il faut impérativement sécher cela en dessous de 40°C pour ne pas former de "MNO". Selon la vraie physique que j'ai rappelée dans mon précédent commentaire il y a en fait juste typiquement entre 2x2x2 et 3x3x3 c'est à dire environ entre 10 et 30 fois plus de molécules d'un type donné formées pendant une seconde dans une tomate séchant à 70°C que dans une tomate séchant à 40°C. J'ai séché personnellement des tomates à 40°C et cela met typiquement plusieurs jours. Si je fais la même chose à 70°C cela ne me prend que quelques heures c'est à dire typiquement 24 fois moins longtemps.
Et comme le nombre TOTAL de molécules nouvelles d'un type donné finalement formées est aussi proportionnel au temps total de séchage, je n'en forme en fait pas plus au final à 70°C qu'à 40°C , le temps de séchage 24 fois plus long à 40°C compensant peu ou prou la vitesse de formation 10 à 30 fois plus grande à 70°C !
Est-ce étonnant que c'est bien cela que donne le raisonnement correct dans le cadre de la VRAIE PHYSIQUE?
Bien sûr que non puisque la déhydratation est elle-même une réaction chimique thermiquement activée consistant à détacher l'eau liée à diverses molécules du fruit.
Arriver au même degré de déhydratation à 70°C et à 40°C qui est bien le but pour conserver implique donc aussi d'arriver grosso modo au même degré d'avancement des molécules potentiellement toxiques.
Je vous laisse méditer cela en ayant une pensée pour notre "brillant intellectuel" de gourou.
Certaines réactions chimiques ne peuvent pas s'amorcer à température ambiante.
SupprimerIl y a donc stabilité chimique et pas de réaction.
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_d%27activation
"L'énergie d'activation est la quantité d'énergie nécessaire pour lancer un processus chimique, le plus souvent une réaction. En effet, pour démarrer un processus, on doit souvent faire face à une barrière énergétique (c’est-à-dire apporter un minimum d'énergie pour le démarrage)."
http://forums.futura-sciences.com/chimie/566292-question-reaction-chimique-svp.html
"
- Pourquoi faut-il, en général, chauffer pour faire démarrer une réaction chimique ?
- C'est comme une rangée de dominos. Il faut fournir un petit peu d'énergie pour faire basculer le premier domino. Les autres sont entraînés par la chute des premiers.
"
http://www.lachimie.net/09.reactionchim.htm
"Parfois, le simple fait de mettre en présence les réactifs ne suffit pas à démarrer la réaction."
Il m'avait semblé clair que je ne vous parlais pas de "certaines" réactions chimiques mais de celles bien spécifiques et thermiquement activées qui ont lieu en général dans les aliments ou êtres vivants et forment par exemple les fameux AGE's amplement étudiés par les scientifiques et que le gourou revendique d'ailleurs lui-comme comme représentants types de ses soi-disants "MNO".
RépondreSupprimerEt l'immense majorité de ces REACTIONS-LA ont justement des énergies d'activation suffisamment basses pour que leur vitesse de formation soit déjà tout à fait appréciable à température ambiante ou corporelle.
ET POUR CES REACTIONS LES RAPPORTS ENTRE LES VITESSES DE REACTION A 30°C ET 100°C (par exemple) SONT DONC BIEN LES CHIFFRES ET ORDRES DES GRANDEURS QUE J'AI DONNES.
Que cela vous plaise ou non.
Et ceci est d'ailleurs tellement vrai que les chercheurs des sciences médicales ont d'abord historiquement identifiés ces AGEs (comme le méthylglyoxal par exemple) comme des molécules se formant CONTINUEMENT DANS L'ORGANISME A LA TEMPERATURE CORPORELLE DE 37°C chez les diabétiques (gorgés de sucres particulièrement réactifs) et même mais dans une bien moindre mesure chez les individus sains.
Et c'est ensuite seulement qu'ils se sont aperçus que ces AGE's n'étaient rien d'autres que ce que d'autres scientifiques travaillant sur les effets de la cuisson sur les aliments avaient depuis longtemps identifiés sous le nom de produits de la réaction de Maillard dans leur domaine.
Faites vos recherches vous-même pour vérifier cela, je n'ai pas le temps de vous compiler les références, google and pubmed is your friend.
Enfin vous êtes parfaitement ridicule d'invoquer l'image cul cul des dominos et pire d'essayer de m'apprendre ce que c'est qu'une énergie d'activation, avez-vous au moins pris conscience que cette dernière intervient bien évidemment dans la formule d'Arrhenius sur laquelle mon raisonnement est basé?
Et qu'elle peut prendre des valeurs bien plus élevées (que pour les fragiles molécules du vivant dont nous parlons ici) dans, en effet, CERTAINES réactions industrielles impliquant des molécules beaucoup plus stables si bien que la réaction est alors oui imperceptible à température ambiante et que pour avoir un taux de réaction appréciable et donc un rendement économiquement valable, oui évidemment, il faut alors impérativement chauffer.
Mais il n'est pire sourd que celui qui ne veut point entendre (ou pire aveugle une fois chaussée les lunettes instinctos), comme pour les virus j'abandonne définitivement là et je vous laisse mourir idiot.
Dernière remarque tout de même pour la route à propos de la "brillance intellectuelle" du gourou. Malgré celle-ci le "génie" a par ailleurs hélas également compris de travers l'évolution de Darwin pour en tirer là aussi des conclusions qui sont tout simplement fausses.
Très amusant quand on pense aux prétentions et arrogances que le gourou affiche si volontiers vis à vis de "l'ignorante science officielle"
Les dominos ? ce n'était pas pour vous que j'ai placé cette citation, mais pour quelqu'un qui par hasard lirait ce fil de conversation et n'aurait pas votre haut niveau de connaissance des sciences physiques ( et biologiques ).
SupprimerJe ne suis d'autre part pas du tout hermétique à vos remarques, car je suis toujours curieux de nouvelles connaissances.
Donc OK, les AGE se forment déjà à température ambiante.
C'est une information très importante effectivement, qui tendrait à prouver que notre corps a les moyens de gérer ce type de molécule, et que le problème viendrait donc plutôt de leur plus grande quantité dans les aliments cuits que les aliments crus ( entre 100 à 2000 fois plus de ces molécules dans un aliment cuit à 100° que dans l'aliment cru à une température ambiante de 30°).
Et en ce qui vous concerne, cela reste gérable pour votre organisme si vous pratiquez une alimentation (cuite) sans surcharge.
Vous avez bien de la chance !
Moi, ce n'est pas mon cas.
Même des petites quantités de cuit ont un impact important sur mon organisme et mes émotions.
Même en me bourrant d'aliments crus, je n'ai pas du tout les mêmes effets qui si je mange un peu de cuit.
Donc - mais c'est juste valable pour moi - je préfère manger cru.
Apparemment, votre génétique est plus performante que la mienne pour gérer les AGE.
Et je me demande d'ailleurs si d'une manière générale la génétique de chacun ne joue par un rôle considérable dans les possibilités de chaque individu de gérer les toxines.
Je précise pour d'éventuelles personnes qui liraient ce fil de conversation, que par exemple certaines personnes peuvent synthétiser une protéine de transport qui leur permet de gérer les intoxications au mercure.
Et d'autres personnes ne possèdent pas cette protéine.
Nous sommes donc inégaux face aux poisons qui sont présents dans notre alimentation et notre environnement.
A méditer par exemple la fig3 de
RépondreSupprimerhttp://eaton.math.rpi.edu/csums/papers/maillard/maillard.confectionary.pdf
et pour une approche élémentaire de la physique impliquée
http://www.chem1.com/acad/webtext/dynamics/dynamics-3.html
intéressant.
Supprimerj'ai pigé un truc: l'énergie d'activation pour qu'une réaction chimique puisse être déclenchée peut être atteinte à n'importe quelle température car il existe toujours des molécules qui ont une énergie cinétique très supérieure à la majorité des autres molécules.
D'où la possibilité de réactions chimiques à très faible température.
Le premier document parle de réactions entre caséine et glucose à 37°C effectivement.
Mais dit aussi que les réactions sucre-sucre (caramélisations) commence vers 70°C.
Et le document ci-dessous, par exemple, donne aussi l'impression que certains composés ne se forment que lors de la cuisson.
http://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/datex100730b.htm
"Le furane est un composé organique qui se forme durant le traitement thermique des aliments et qui s’est avéré être carcinogène lors d’études de laboratoire sur des animaux."
Au final, je trouve que le concept de "molécules nouvelles" qui se forment lors de la cuisson reste pertinent, même si en réalité on en trouve déjà à des doses infimes dans les aliments crus.
Il me semble que c'est évident pour tout le monde que les aliments crus et cuits n'ont rien à voir:
- différence visuelle ( changement de couleur, brunissements...)
- différence olfactive
- différence gustative
- différence de consistance
Cela reste donc toujours pertinent de se poser la question de l'influence de la cuisson dans notre alimentation.
/
Je viens de penser à un autre phénomène: même si la loi d'Arrhenius laisse à penser que les réactions chimiques peuvent se dérouler aussi à température ambiante, encore faut-il que les différents réactifs soient en contact !
On peut donc toujours imaginer que certaines réactions chimiques ne vont avoir lieu dans l'aliment que lorsque - par exemple - les membranes des cellules vont être lésées, et que le milieu intracellulaire va être mélangé au milieu extra-cellulaire.
Il est donc possible que certaines réactions chimiques ne se déclenchent qu'à partir de ce moment là et donc que certaines molécules ne soient effectivement pas du tout présentes dans l'aliment cru et présentes dans l'aliment cuit.
Bon.
C'est du chipotage.
C'est un peu d'ailleurs le problème avec la "science", c'est que l'on peut finir par dire tout et n'importe quoi, et ceci avec un minimum de mauvaise foi ou de rigidité psychique.
"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" ( euh, dixit Einstein je crois ).
Le plus intéressant reste la pratique: par exemple faire du crudivorisme intégral pendant six mois, puis faire l'expérience de remanger cuit ( même peu ).
Ah merci enfin pour ces deux derniers commentaires qui me démontrent que vous avez parfaitement bien compris la physique impliquée et ce que je voulais transmettre comme message. Vous pouvez au moins constater que sur ce seul point déjà (et il y en a tellement d'autres) la réalité est bien plus complexe et subtile que l'idéologie simpliste à l'emporte-pièce de l'instincto.
SupprimerCeci dit à mon tour de mettre un peu d'eau dans mon vin et je suis peu ou prou d'accord avec tout ce que vous dites là, non ce n'est pas du chipotage c'est ça la science et la complexité du réel. En particulier il y a bien une petite fraction de molécules nouvelles (potentiellement toxiques, mais notez en passant que toute molécule nouvelle n'a a priori aucune raison de l'être forcément) qui ne sont en effet pas formées en quantité un tant soit peu substantielle à température ambiante car l'énergie d'activation impliquée est là plus élevée que pour le représentant moyen de la classe des AGEs avec des Q10 (facteur multipliant la vitesse pour un delta T de 10°C) supérieur à 2 ou 3 (voir mon lien sur Maillard).
Un exemple type est l'acrylamide ou les hydrocarbures aromatiques polycycliques
http://en.wikipedia.org/wiki/Polycyclic_aromatic_hydrocarbon
bien connus maintenant même de "l'ignorante et aveugle science officielle" comme composés toxiques formés à la cuisson en quantité vraiment très significative à partir de 150°C environ seulement, dans les fritures ou barbecue notamment.
Je suis aussi d'accord bien sûr que le dernier juge restera toujours l'expérience, mais attention il n'est pas si aisé de conclure à partir d'observations personnelles dans ce domaine. Avez-vous entendu parler de l'effet nocebo? Si un manipulateur comme Burger vous a convaincu qu'un fruit séché ou un aliment chauffé au-dessus de 40°C peut vous "faire du mal" vous ne pouvez plus observer avec un minimum d'objectivité ce qui se passe si vous mangez un tel aliment.
A propos d'expérience, figurez-vous que j'ai mangé moi-même 100% cru et paleo pendant près de 15 ans pour voir et je sais donc un peu de quoi je parle.
Mais je suis un scientifique et ce titre forcé de cultiver professionnellement le doute. Je suis certain de l'intérêt extraordinaire de manger plein d'aliments crus en particulier des choses comme les oeufs (j'adore gober celui qui vient sortir du cul de mes poules de préférence sans attendre sinon vous le savez maintenant il se forme lentement des AGEs même au frigo, lol)
Mais j'ai plutôt bien des raisons de penser que 100% cru n'est pas nécessaire du tout et pire surtout probablement pas optimal pour rester en parfaite santé. Mais je n'ai pas d'opinion définitive à ce sujet et à mon avis personne ne peut rationnellement actuellement en avoir une.
A cet égard je vous vois parfois faire une "exception". Puis-je vous suggérer quand le démon vous titille de faire une fois l'essai avec de simples tubercules (manioc ou pomme de terre par ex) bouillis avec leur peau dans l'eau et assaisonnés d'une sauce de piment broyé dans l'huile d'olive un peu comme en Afrique équatoriale où c'est la nourriture quotidienne ?
Plutôt que prendre des conserves industrielles de poisson et à la place d'un pot de miel.
Juste pour voir les effets et en acceptant la possibilité que ceci ne soit peut-être pas toxique.
Oui, j'ai entendu parler de l'effet nocebo et placebo.
SupprimerJe me rappelle que, étant enfant, j'étais totalement hermétique à l'effet placebo: ma mère me donnait des pillules homéopatiques lorsque j'avais des angines, bronchites ou autres rhinites, et je n'ai jamais eu aucun effet positif !
Mais peut-être suis-je sensible à l'effet nocebo, qui sait.
Si c'est ce la cas, c'est assez fascinant comme phénomène.
Mon corps serait donc capable de générer de très nettes sensations de brûlures dans les articulations ( quand je fais des efforts importants et répétés au tennis ) et aussi de rendre ma peau toute collante, alors qu'habituellement elle est toute douce.
Ma foi pourquoi pas !
Mais ce qui est certain, c'est que Mr Burger ne m'a convaincu de rien du tout. J'ai pris connaissance de ses idées et les ai trouvées vraiment intéressantes.
Mais c'est tout.
Je n'ai en outre absolument aucune crainte de manger cuit !
Je constate simplement quelques désagréments lorsque je le fais.
Sans plus.
C'est pas la fin du monde quoi !
Par contre je ne peux pas écarter l'idée que la dangerosité pourrait venir d'un effet cumulatif: c'est comme pour le fumeur.
Si il se contentait de fumer un paquet de cigarettes le premier jour du mois, puis plus rien pendant les jours restants, on peut imaginer qu'il s'en sorte sans aucun dommage pour sa santé à long terme.
Par contre, les photos des poumons des vieux fumeurs réguliers montrent de sérieux dépôts de goudrons noirâtres qui parfois couvrent la quasi totalité des bronches.
Il me semble donc légitime de suspecter qu'une habitude alimentaire ( même considérée comme non nocive - pour l'instant ! ), puisse jouer un rôle sur la santé sur le long terme.
Ce qui ne m'empêchera pas de me remettre à manger cuit le jour où j'en aurais envie.
Je me suis bien débouler la tête avec du cannabis pendant des années, sans crainte particulière, et tout en connaissant les théories instincto.
Je crois que je devrais pouvoir me remettre à manger des patates cuites, sans trembler de peur ! ! !
Bon, il ne s'agissait pas dans mon esprit d'une question de peur mais simplement d'expérimentation dont on puisse tirer un enseignement utile. Et donc du biais inévitable introduit au niveau des observations par la "théorie" que l'on pense être "juste" dans sa tête, quelle que soit cette théorie d'ailleurs, ici celle des MNO. Faire avancer la science n'est en fait rien d'autre que surmonter ces biais que nous avons tous forcément dans la tête dans toute interprétation d'expérience.
SupprimerEnsuite pour la cuisine, il n'y a pour moi aucun doute qu'elle est bien à l'origine de bien des maladies des civilisés. Burger a raison là-dessus. Mais ce n'est pas à cause de "MNO" auxquelles nous ne serions pas "adaptés génétiquement" mais plutôt parce que plus simplement notre potentiel de détoxination universel est très souvent dépassé dans l'environnement d'abondance, d'excès de nourriture et d'activité physique réduite du dernier demi siècle surtout après des décades d'un tel mode de vie.
Les autres traitements industriels et le temps rallongé entre récolte, pêche ou abattage et consommation des aliments (formation continue d'AGEs durant le stockage), les pesticides de synthèse, les médicaments etc etc ont aussi contribué à augmenter considérablement la charge à détoxiner dans le monde civilisé.
Comme vous le voyez ceci rejoint peu ou prou ce que vous dites sur les fumeurs et pour ma part en tout cas cela change singulièrement les perspectives et les conséquences par rapport à la façon de voir de Burger.
On peut semble-t-il manifestement être en excellente santé jusqu'à un âge avancé en mangeant pour une bonne part cuit comme je l'ai observé dans les villages d'Afrique équatoriale où les gens produisent (par contrainte) eux-mêmes leur nourriture localement et la consomment aussitôt.
Mais dès qu'ils vont en ville cela dégénère incontestablement. Et je dois dire que, pauvres de nous autres humains, ils ne rêvent pourtant que de ça pour la plupart, échapper aux contraintes de leur village et avoir une "vie plus facile".
Intéressant.
SupprimerIl existerait donc un seuil de dénaturation où nos possibilités de nettoyage seraient dépassées.
Vous dites "Je vous rassure, je connais parfaitement bien les "théories" de Burger"
RépondreSupprimerC'est vraiment très surprenant.
Comment pouvez-vous alors dire que Mr Burger prétend que "si on on continue à manger le moindre aliment cuit on sera tôt ou tard forcément malade".
Rien dans ses différents écrits ou dans ses conférences/cours sur l'instincto ne correspond à ce genre d'assertion.
J'ai le sentiment que votre haine (et/ou colère et/ou mépris) de cet homme vous influence beaucoup.
Vous l'accusez d'être manipulateur et prévaricateur alors que c'est juste un passionné qui veut partager ses idées et ses expériences et qui a passé tout son fric pour combler les déficits de la société Orkos.
Apparemment vous ne pouvez simplement pas le blairer.
C'est pas un mal en soit, mais par contre ça rend le débat pas forcément paisible et constructif !
Je ne vois pas trop l'intérêt de traiter Mr Burger de gourou et moi d'idiot.
En quoi ça fait avancer le shlimblick ?
Je maintiens mes qualificatifs de gourou, manipulateur et prévaricateur pour Burger parce que c'est la vérité et que celle-ci doit être connue. Il fait un prosélytisme inacceptable avec des idées souvent erronées ou hautement incertaines et discutables et ceci est dangereux.
SupprimerIl ne cultive plus le doute méthodique depuis longtemps malgré ce qu'il prétend alors que nous savons si peu dans ces domaines particulièrement complexes de la nutrition.
Enfin sa prétention, son arrogance, sa suffisance de donneur de leçons vis à vis de tout soi-disant "détracteur" méritent d'être mouchées.
Je peux me tromper mais je ne crois pas exagérer le message et la paranoïa cru cuit qui a été transmise aux instinctos. Tout ce qui ne mange pas 100% cru est déjà dérangé psychologiquement et donc malades au moins dans la tête. La paranoïa du gourou continue d'ailleurs en sous-marin furtif sur un nouveau site.
http://www.humanecogenetics.com/definition/
Et vous démontrez vous-même, on ne peut mieux, dans votre commentaire du 28 mars ici même la conviction de la validité de l'équation:
100% sain => 100% cru
Je vous cite:
" Pour cela, il faudrait avoir une population humaine "groupe de référence", c'est à dire dire des gens qui vivraient dans un environnement naturel et non pollué, et qui seraient des crudivores à 100% depuis plusieurs générations.
Et voir ensuite si les micro-organismes parasites observés d'habitude dans les populations "normales" ont effectivement prise sur cette population crudivore ou pas."
Ce qui implique comme plus haut:
Pas 100% cru => pas 100% sain
Et pas 100% sain et donc susceptible d'être embêté(e) par les microbes "utiles" c'est être malade.
Pour le qualificatif d'idiot c'est une réaction agacée à certains de vos commentaires destinée à stimuler votre amour propre pour vous faire faire l'effort de comprendre ce que je tentais d'expliquer.
Vous l'avez fait sans l'ombre d'un doute. Je vous en remercie encore et retire immédiatement "l'idiotie" que j'ai bêtement et trop vite proférée.
Je connaît Mr Burger assez bien, et la description que vous en faites ne correspond pas à la perception que j'ai de cet homme.
RépondreSupprimerParticulièrement en ce qui concerne cette prétendue motivation pécuniaire.
Vous l'avez fréquenté régulièrement à une époque ?
Quels sont les indices qui vous vont penser que sa motivation est financière ?
D'autre part, j'ai dû rencontrer au moins une centaine d'instinctos, et je n'ai pas remarqué de paranoïa "cru cuit".
Il ne me semble pas que quiconque vive dans la peur du cuit. Ils préfèrent manger cru. C'est tout.
En ce qui concerne les 100% sain, 100% cru, je ne vois même pas de quoi vous voulez parler.
Pour moi, le concept de "sain" est vraiment très flou.
Et je n'ai jamais essayé d'y réfléchir.
Par contre, en ce qui concerne les virus, il me semble normal qu'une population humaine de référence, vivant comme il y a un million d'année avant la découverte du feu, serait effectivement un moyen idéal pour démontrer la dangerosité ou non des virus.
Si des personnes faisant partie de cette population de référence mourraient par exemple de la peste ou du choléra, alors la preuve serait faite que ces virus sont juste des "prédateurs" dangereux.
Non ?
Merci pour votre remarque finale. Ca me fait bien plaisir !
En tous cas, sachez que - effectivement - j'essaie réellement de comprendre vos messages.
Je suis vraiment ouvert à toute connaissance.
Et grâce à vous, j'ai compris que le concept de "MNO" ( molécules non originelles ), est fondamentalement faux.
Tout est une affaire de concentration en réalité.
Concentration variant de façon exponentielle en fonction de la température.
A priori, même les acrylamides doivent se retrouver à l'état de traces dans les aliments crus.
Et ne sont donc pas des MNO.
Ceci dit, j'avais déjà écorné à titre personnel cette notion de MNO, le jour où j'ai appris que les arbres, qui fabriquent des cellules nouvelles pour grandir toute leur vie, subissent des mutations génétiques permanentes.
Si bien que - par exemple - une partie d'un arbre sera protégé contre un insecte, et pas l'autre partie, car elle ne possédera pas le gène mutant protecteur.
Et qui dit nouveau gène, dit nouvelles protéines.
Donc en permanence, dans la nature, il y a de nouvelles molécules qui apparaissent.
Donc ce concept de MNO il est un peu pourri !
Peut-être vaudrait-il mieux développer un concept de vitesse de mutation.
La nature a une vitesse de mutation.
L'homme aussi, et s'adapte continuellement aux mutations de la nature.
Mais si la vitesse de mutation devient trop grande ( par exemple : sélection des céréales par les agriculteurs, qui opèrent donc une accélération notable de la transformation génétique de ces plantes ), alors l'adaptation devient problématique ?
En vérité, je nage dans un océan de questions !
Je n'ai aucune certitude.
Juste que quand je mange cuit, ma peau devient moite ou visqueuse ! !
Notre perception de Burger en tant que personnage est différente. Soit, ce n'est pas très important, ce qui l'est plus après tout c'est sa théorie sur l'alimentation. Mais je tiens quand même à dissiper un malentendu.
SupprimerJe n'accuse pas du tout Burger qu'il ferait ce qu'il fait pour l'argent. Je me suis mal exprimé et ayant vécu longtemps en milieu anglo-saxon j'ai malencontreusement utilisé le mot "prévarication" dans son sens en anglais à savoir "acte qui consiste à essayer de cacher la vérité en ne répondant pas honnêtement, franchement et clairement aux questions posées, en biaisant avec les faits, en tentant de noyer le poisson etc etc".
Alors je persiste et signe plutôt deux fois qu'une en affirmant qu'il s'agit bien d'un sacré gourou, manipulateur hors pair et intellectuellement profondément malhonnête.
Pour l'histoire du 100% sain j'ai le sentiment que vous jouez sur les mots et c'est moi qui ne comprend plus tout car votre exigence justement à nouveau réitérée d'un groupe de référence 100% cru d'il y a un million d'année pour tester l'immunité aux microbes démontre bien pardon de me répéter quez pour vous
Pas 100% cru => pas 100% résistants donc malades.
A votre question non? je réponds en effet non il n'est pas nécessaire d'exiger cela selon moi et ce n'est de toute façon pas faisable. Et l'existence d'animaux sauvages 100% crudivores et pouvant néanmoins attraper des parasites falsifient déjà votre hypothèse comme je l'ai déjà souligné deux fois auparavant.
Mais peu importe on n'est pas d'accord là non plus.
Pour le reste je suis essentiellement d'accord avec vous.
Bon pour l'acrylamide en lui mettant un Q10 de 8 cela ferait une concentration de moins d'une molécule sur 10 milliards à température ambiante et si tous les AGEs se comportaient ainsi je n'irais pas chipoter avec Burger sur ses MNO mais ce n'est pas du tout le cas et l'inadéquation et l'absurdité de ce concept est encore bien plus profonde que cela.
En effet comme vous le dites bien de nouvelles molécules apparaissent sans cesse dans la nature à cause de la nature même du vivant et de son évolution. Les plantes synthétisent sans arrêt de nouvelles substances de défense comme des pesticides ou des fongicides.
ET nous n'avons pas du tout besoin en général de mutations comme le prétend Burger, ce serait bien trop lent, pour nous "adapter" et détoxiner cela car la voie biochimique compétente dans notre foie a un caractère très polyvalent qui est capable de traiter les molécules déjà inventées comme celles à venir dans très large mesure notamment les substances de défense de plantes ou générées par la cuisson.
http://www.pnas.org/content/87/19/7777.full.pdf
http://www.pnas.org/content/87/19/7782.full.pdf
En plus une possible "adaptation" plus spécifique à certains changements est bien plus rapide et souple (que la petite théorie bonhomme invoquée par Burger par mutation de gènes) par les effets de l'épigénétique et l'auto-organisation propre aux systèmes complexes.
Bref la distinction instincto d'une classe de molécules dites naturelles associées à un mythique paradis originel autrefois auxquelles nous serions "adaptés" et toutes les autres dites MNO formées depuis par l'évolution ou l'artifice humain est sans fondement scientifique.
La paranoïa du gourou va même si loin qu'il déplore la soi-disant accumulation progressive de ces MNO formées continuement par les 7 milliards de culivores dans la nature. Qu'il se rassure les microrganismes recyclent tout ça sans problème.
Par rapport mythe des MNO et de notre discussion précédente je vous suggère enfin de lire ceci sur le phénomène d'hormesis
Supprimerhttp://gettingstronger.org/hormesis/
qui suggère que l'ingestion d'une molécule démontrée comme cancérigène ou mutagène à dose élevée pourrait bien être au contraire favorable aux petites doses.
C'est original de lire que la dioxine (à faible dose) protège contre le cancer !
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