dimanche 21 février 2010

alimentation crue: mes repas du jeudi 18 février au samedi 20 février 2010

samedi 20
12h00
160g jaunes d'oeufs
19h30
120g épinards

21h30
590g poires

22h
940 oranges

00h00
500g miel de pissenlit en pot

1h30
120g noix de pécan



vendredi 19
16h00
450g kakis

16h45
350g mandarines
17h15
10g miel

20h30
70g chou fleur

21h15
170g noix de macadamia

23h00
940g bananes plantain


jeudi 18
14h00
980g bananes
batié
17h30
800g papayes

20h30
350g viande séchée d'âne


Le chou fleur dont j'ai mangé vendredi, présentait des petits morceaux légèrement brunâtres, des démarrages de pourriture donc.
Cela avait un goût de steak grillé. Très étonnant pour un aliment considéré comme non consommable car "pourri".
Aucun problème de digestion ou autre à signaler.
 

alimentation crue: mes repas du lundi 15 au mercredi 17 février 2010

mercredi 17
13h00
250g viande séchée
18h00
1,330 kg kakis

20h30
1,350 kg bananes frecinette




mardi 16
12h00
20g céleri branche

16h30
810g kakis
20h00
1,5 kg fruit du jaquier (jackfruit)



lundi 15
13h00
1,360 kg mangues


17h45
770g kakis

18h45
550g viande de porc

samedi 20 février 2010

manger cru: les noix de cajou

noix de cajou
Source de cette image: Orkos


Les noix de cajou sont des noix exotiques.

Elles sont commercialisées comme les cacahuètes: en apéritifs grillés et salées.

Même dans le commerce bio, les noix de cajou sont cuites. Donc à éviter si vous souhaitez manger cru !

J'ai été surpris lorsque j'étais au Sri Lanka (ma seule expérience actuellement d'un pays tropical), de constater que les noix de cajou vendues sous le terme de "raw", ce qui signifie "crue", n'étaient en fait pas crues.
J'ai eu l'explication de ce mystère un jour où je passais dans un village producteur de cette noix: les sri lankais faisaient sécher leurs noix en plein soleil sur une dalle de béton.
Cela faisait un échauffement probablement suffisant pour exercer une cuisson.

La noix était donc non salée et non grillée, mais cuite par le soleil.

Sur la photo ci-dessus, vous pouvez voir des cajous crues, et qui ne sont pas émondées. C'est à dire qu'elles ont encore la petite peau qui les recouvrent lorsqu'elles sont à l'intérieur de leur coque.

Ci-dessous, vous pouvez voir des cajous cuites. Avec un peu d'habitude on peut faire la différence simplement visuellement. La cuisson change un peu la couleur et surtout la consistance de la noix.





Ci-dessou, une noix de cajou coupée en deux: on voit la coque et la partie comestible.


Source de cette image: Wikipedia

alimentation crue: mes repas du vendredi 12 au dimanche 14 février 2010

dimanche 14
16h00
1,4 kg bananes figue
22h00
1,070 kg bananes plantain



samedi 13
14h00
30g moelle, gras et viande (porc)
21h00
50g Céleri branche

22h00
150g jaunes d'oeuf

23h00
60g kiwi
40g clémentines

2h00
140g amandes (oléagineux)



vendredi 12
16h30
150g miel
17hOO
750g olives noires fraîches

20h30
20g oignon (très vieux)

22h30
230g poires

23h00
350g noix de cajou

02h00
1,15 kg pamplemousses

C'est curieux. Lorsque l'oignon est très vieux, qu'il commence à devenir brunâtre, il prend un goût beaucoup plus doux, un goût qui ressemble pour moi à un goût de viande ou de charcuterie.

alimentation crue: mes repas du mardi 9 au jeudi 11 février 2010

jeudi 11
14h00
30g batavia (c'est une variété de salade)

15h30
150g noix de cajou
19h30
900g oranges

22h00
700g mandarines
430g oranges
170g pamplemousse
120g poires

02h30 du mat
350g miel



mercredi 10
14h30
300g noix de cajou
rien mangé



mardi 9
rien mangé
19h00
650g viande de porc
(20% de gras)

00h00
300g viande de porc (20% de gras)

02h00
10g laitue
250g pamplemousse
350g clémentines

04h00
200g noix de cajou

Les noix de cajou sont des noix exotiques. Elles sont assez courantes dans le commerce mais sont systématiquement cuites. Pour trouver des noix de cajou crues, il faut utiliser des filières marginales (Orkos ou envoi direct par des crudivores habitants dans les pays tropicaux).
 

alimentation crue: mes repas du samedi 6 au lundi 8 février 2010

lundi 8
13h00
450g viande de porc (25% de gras)

15h30
1,460 kg clémentines
300g pamplemousses
40g dattes
19h30
250g viande de porc (25% de gras)

22h30
350g viande de porc (25% de gras)

00h30
800g pamplemousses
700g clémentines


dimanche 7
11h30
350g viande de porc (50% de gras)

12h30
150g viande de porc (50% de gras)

13h40
390g viande de porc (30% de gras)

20h30
380g viande de porc (maigre= 0% gras)

22h30
250g viande de porc (maigre)



samedi 6
13h30
350g viande de porc (40% de gras)

17h30
850g kakis

19h30
5g endive

20h00
90g dattes deglet nour

20h30
30g pourpier

21h30
150g viande de porc

22h30
80g avocats


J'ai acheté les clémentines et les pamplemousse à un crudivore français vivant en Espagne depuis 20 ans. Il est agriculteur et connaît très bien ses voisins agriculteurs espagnols.
Apparemment, l'agriculture bio en Espagne est soumise à d'innombrables tricheries. Les produits avec mention bio provenant de ce pays ne sont pas du tout fiables.

Je trouve que les produits que lui propose sont d'une qualité nettement supérieure à ce que l'on peut trouver en magasin bio.

lundi 8 février 2010

alimentation crue: mes repas du mercredi 3 au vendredi 5 février 2010

vendredi 5
12h00
150g viande de mouton (50% de gras)

14h00
400g viande de porc (5% gras, 95% maigre)

16h45
1,3 kg kakis
17h50
350g kakis

20h30
70g viande de porc
10g endives

22h30
600g kakis



jeudi 4
14h30
10g oignons
19h30
400g viande de mouton (50% de gras, 50% de maigre)


mercredi 3
rien mangé
17h30
550g poires

18h15
640g bananes

20h00
300g clémentines
450g oranges

23h00
200g bananes

23h30
60g épinards

0h30
100g fèves de cacao

Mercredi: je romps le jeûne. Je passe à l'épicerie bio acheter des fruits. Je suis très attiré olfactivement par tous les fruits.

Jeudi: je suis attiré par l'odeur d'un oignon a demi-pourri qui traîne au fond de mon frigo. J'essaie de manger les parties intactes, mais cela n'a aucun goût. Alors je croque un peu dans les parties brunes: c'est délicieux. Cela a un goût genre boeuf bourguignon.

Vendredi matin: après une bonne nuit, 5 heures de sommeil, je me lève vers 7h du mat. Je me sens bien. je me mets à l'ordi.

vendredi 5 février 2010

alimentation crue: mes repas du dimanche 31 janvier au mardi 2 février 2010

mardi 2
13h20
70g épinards
rien mangé

lundi 1er
rien mangé
rien mangé

dimanche 31
rien mangé
rien mangé

Deux jours de jeûne intégral donc: dimanche et lundi.
Je n'avais plus que des légumes dans mon frigo et pas la possibilité dimanche d'aller faire des courses. Le lundi j'étais occupé, pas le temps de passer à l'épicerie bio.
De toutes façons j'avais mangé pas mal d'amandes (oléagineux) le samedi 30 au soir, et le lundi j'avais encore le goût de ses amandes dans la bouche; goût fort agréable d'ailleurs.
Il paraît que l'estomac a la propriété de pouvoir retenir les aliments tant que l'organisme n'en a pas besoin. J'ai lu çà sur Encyclopédie Universalis.
Je pense que dimanche et lundi je devais encore avoir des réserves d'amandes dans l'estomac !

J'ai eu mes premiers gargouillis dans le ventre le lundi matin.
Lundi après-midi j'ai commencé à avoir mal au crâne assez sérieusement.
Lundi, a 17h, j'avais rendez-vous pour faire un tennis avec mon partenaire habituel, DS, qui doit avoir la cinquantaine, et un niveau 30/3 à tout casser.
Je me suis fait une partie pépère. J'étais en forme très moyenne, et si le rendez-vous n'avait pas été pris, je n'aurais certainement pas eu envie de bouger.
Match amical: je gagne 6/2 6/0 6/0
En tout et pour tout je reste 1h45 sur le court.

Lorsque je rentre, je me remets devant l'ordi. Je ressens un mal de dos. Je me couche 10 minutes et ça passe.

Mardi: cela fait plus de 48 heures que je n'ai rien mangé.
Je ressens pas moment une lassitude. Intensité: moyenne.
Vers 13 heures, pour la première fois, j'ai une sensation de fringale. Je vais au frigo, il n'y a pas d'odeurs particulièrement nettes, mais je me prends tout de même quelque chose à manger: des épinards. Je fais un repas frugal, mais suffisant pour couper ma fringale. Je peux me remettre au travail. J'ai toujours des moments de lassitude, mais ça va.

A 16 heures, je file au tennis.
J'ai un niveau d'énergie qui me paraît un peu juste, mais je suis très motivé.
Je joue en match amical avec JC. Il a un peu moins de quarante ans, et il est classé 30/1, comme moi.
Le premier set est très difficile pour moi. Clairement, je n'ai pas l'énergie suffisante pour tenir l'échange.
Deuxième set: je suis toujours aussi naze, mais je sens que je commence à chauffer. Je décide de me "forcer" un peu, et d'être vraiment très présent physiquement, sans tenir compte de ma lassitude.
En cinq minutes revirement complet: je commence à me sentir euphorique, mes jambes tricotent toutes seules, je n'ai plus aucun effort à faire pour tenir l'échange. Je me régale.

3ème set: fin de partie, mon adversaire est lessivé. Techniquement il aurait eu les moyens de me battre, mais il n'a plus l'énergie. Il laisse filer les deux derniers jeux.

Score: je gagne 2/6 6/3 7/5
Je suis resté sur le cours 2h30, échauffement avant match compris.

Remarque: pendant ces trois jours, où les deux premiers jours j'ai jeûné intégralement et le troisième mangé très frugalement, j'ai eu ma bouteille d'eau tout le temps à côté de moi, et j'ai testé l'eau très régulièrement. J'en ai bu le plus possible. Au total, sur les trois jours, j'ai bu 1 litre d'eau. Pendant le match du mardi, avec JC, je n'ai pas pu tester l'eau: j'avais oublié de prendre ma bouteille.

mardi 2 février 2010

26/ alimentation crue: la digestion

Ce billet est un petit rappel des notions fondamentales sur la digestion, sujet un peu austère mais fort utile pour ceux qui n'auraient jamais ouvert un livre de biologie.

Voici comment l'on peut schématiser les choses:

La digestion sert à découper en petits morceaux des molécules complexes, pour en faire des molécules simples.

Ces molécules simples sont absorbées par l'organisme via la paroi des intestins. Ensuite elles servent:
- soit telles quelles. C'est le cas du glucose, un sucre simple utilisé comme carburant par notre organisme.
- soit comme "briques" de base pour fabriquer les molécules complexes dont nous avons besoin.

Pour ce deuxième cas, citons l'exemple des protéines: toutes les protéines présentes sur terre, quelque soit leur complexité, sont un assemblage d'éléments simples: les acides aminés.
Ces acides aminés sont combinés différemment selon les espèces, végétales ou animales, pour former des protéines spécifiques à ces espèces.

Si je mange de la viande, mon estomac va sécréter les sucs nécessaires à la digestion des protéines qu'elle contient. C'est à dire que je vais ramener une molécule complexe à une collection de molécules simples: les acides aminés. Ceux-ci vont être ensuite utilisés par mon organisme pour constituer les protéines spécifiques dont j'ai besoin.

Burger et Seignalet pointent le fait que des molécules non digérées sont retrouvées intactes dans l'organisme.
Par exemple certaines protéines provenant du lait ne sont pas dégradées en molécules simples et pénètrent telles quelles dans notre organisme via la paroi intestinale.

Quel peut bien être le devenir de ce genre de molécules dans notre organisme ?

AU MIEUX: elles sont simplement inutiles. Elles peuvent éventuellement encombrer et gêner le bon fonctionnement de l'organisme si leur concentration devient élevée. Je crois que c'est ce qu'appelle Seignalet "les pathologies d'encrassage".

AU PIRE: certaines portions de ces molécules complexes ressemblent à des portions de molécules fabriquées par notre propre organisme, et elles viennent se positionner dans les processus biochimiques normaux de notre corps, mais en y jouant un rôle pervers de part leur nature étrangère à notre organisme.

Ce que nous appelons des drogues est un cas particulier intéressant pour comprendre de quoi je parle: les drogues sont des molécules qui ont une ressemblance avec les neuro-transmetteurs. Les neuros-transmetteurs assurent le passage de l'influx nerveux entre nos cellules nerveuses. Ce passage de l'influx se réalise au niveau des synapses. Et les drogues ont des portions de leur constitution moléculaire qui de part leur ressemblance, leur permettent de prendre la place de nos neuro-transmetteurs sur les emplacements qui leur sont dédiés dans les synapses.

De la même manière, on peut suspecter que toutes les molécules complexes qui n'ont pas pu être digérées et qui pénètrent dans l'organisme sont susceptibles de venir enrayer le bon fonctionnement des innombrables processus biochimiques de notre organisme, et pas seulement au niveau du système nerveux.

Burger et Seignalet pensent qu'une majorité des maladies sont dues à la pénétration dans l'organisme de molécules complexes non dégradées par la digestion.

Et tous deux pensent que ce phénomène est dû aux changements alimentaires des derniers millénaires qui nous ont éloigné de l'alimentation originelle de l'homme: l'alimentation crue, sans produits laitiers, ni céréales.

Revenir à l'alimentation originelle, c'est supprimer la pollution moléculaire qui est à l'origine de nos maladies.



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lundi 1 février 2010

alimentation crue: mes repas du jeudi 28 au samedi 30 janvier 2010

samedi 30
12h45
180g avocat bacon

13h15
40g olives noires fraîches

14h10
250g oranges

14h40
150g pommes golden

15h10
30g miel en pot, lavande

16h00
10g fèves de cacao
20h00
450g mandarines

22h00
150g amandes (oléagineux)


vendredi 29
16h00
400g avocat bacon
20h10
420g bananes roses

0h00
210g avocat bacon

1h10
180g olives

2h30
200g pommes golden

3h20
90g miel



jeudi 28
13h00
230g miel en pot châtaigner

13h55
210g pommes golden

16h45
225g pollen sec
100g miel en pot
20h45
100g épinards

22h00
450g oranges

23h20
210g miel en pot, lavande