vendredi 30 avril 2010

" instinctotherapie ": mes repas crus du vendredi 30 avril 2010

vendredi
12h00
430g pommes (chimiques)

14h30
500g miel en pot
21h30
290g coquilles Saint-Jacques


vendredi nuit: mes "écarts" commencent à se faire sérieusement sentir. Je suis réveillé vers 1h du mat par un mal au crâne puissant. Je me mets debout, puis en tailleur, me masse le cou et la région claviculaire. Cela me soulage.

vendredi matin: symptômes classiques après consommation de produits pas en ordre:
- peau poisseuse, collante
- je me sens glauque, j'ai le cafard.

Midi: je finis mes pommes chimiques. Une minute après le repas, je ressens une violente douleur dans un ganglion placé sous la mâchoire. Décidément, il est temps que je revienne à un approvisionnement correct ...

Fin d'aprèm: je vais bien. Je vais au tennis club, faire un entraînement service. Durée: une heure trente. Résultat: excellent. Mon nouveau geste fait merveille: j'arme avec le bras dans la prolongation de la ligne des épaules. Service plus puissant mais moins précis pour l'instant. Je n'avais pas servi aussi bien depuis 2 ans.

Je n'ai plus de pensée obsessionnelle, je suis serein et concentré.
Néanmoins la présence d'Elsa flotte toujours en moi et je ressens un léger voile de regret et de nostalgie. Ma nymphette me manque.

Soir: je mange des coquilles Saint-Jacques (crues bien sûr). Elles ont un goût délicieux de potage, salé juste comme il faut.

" instinctotherapie ": mes repas crus du mardi 27 au jeudi 29 avril 2010

jeudi
rien mangé
20h00
940g poires (chimiques)

20h50
920g de pommes (chimiques)


mercredi
12h00
1,830 kg pommes
19h30
510g viande d'agneau (non bio, achetée au supermarché)

20h30
280g jaunes d'oeufs (bio)(*)
150g amandes (décortiquées - bio)
30g noix de macadamia

22h00
200g mandarines (chimiques)
220g raisins secs (bio, huilés)



mardi
12h55
170g miel en pot
17h05
180g laitue

22h45
100g poivron



mardi matin: je pense toujours à Elsa. Je ressens des sensations de rejet et d'exclusion.
mardi après-midi: 2h30 de tennis. Match accroché, je perds en trois set.
Physique: moyen + .
Difficulté de concentration, je n'arrête pas de penser à Elsa.

mercredi: rencontre avec une femme fluette, déterminée, bien présente, branchée spiritualité. Rencontre improbable mais qui finit par fonctionner. Elle me fait une séance de " métamorphose ", il s'agit de tapotages légers sur les extrémités: pieds, mains et tête.
Je ne suis pas métamorphosé mais le petit vélo s'arrête de tourner dans la tête pendant un moment, les pensées obsessionnelles s'estompent, je suis apaisé. Des éléments encore obscurs sur la relation entre Elsa et moi se révèlent, notamment au sujet de la paranoïa.
Je me fais une trentaine de bornes en vélo. J'ai pas trop la pêche.
Par moments, je me sens pourtant une ardeur juvénile et joyeuse. J'ai envie de foncer sur mon clou, et j'ai des projets fous et décalés (kidnapper Elsa, avoir des enfants avec elle, et vivre heureux avec elle jusqu'à la fin de mes jours).

jeudi: l'absorption des oeufs et de la viande non conformes au crudivorisme (achat en grande surface), et les empilages de la soirée la veille se font sentir:
- transpiration au moindre effort
- une matière visqueuse sort de mon corps: je suis tout collant !
- légère attaque d'hémorroïdes
- je suis un peu dans une sorte de cocon: je sens les choses de façon moins intense.
Mais ça me stabilise.
Notamment, pour la première fois depuis longtemps, j'arrive à bosser pendant plusieurs heures d'affilée.
Finalement je me dis que je ne vais tout de même peut-être pas laisser tomber mes projets, qui quelques jours encore auparavant me paraissaient devenus totalement dénués de tout intérêt.

jeudi après-midi: j'en ai marre d'avoir le coeur serré en permanence. Je décide de retourner dans la forêt.
Je passe un coup de fil à mon ange gardien et on se retrouve pour une promenade dans les collines. Le temps est sublime. Je marche nus pieds. La douleur dans le coeur s'évacue doucement, comme aspirée par la terre. Je commence à être bien.
 


(*)Remarque: les oeufs bio ne sont à priori pas conformes à la pratique d'une alimentation naturelle: les poules peuvent recevoir du blé, et des granulés issues de l'industrie où les dénaturations thermiques sont quasi systématiques, ne serait-ce que par souci sanitaire (tuer les bactéries).

jeudi 29 avril 2010

" instinctotherapie ": mes repas crus du samedi 24 au lundi 26 avril 2010

lundi
13h45
450g dattes deglet nour
20h30
1,010 kg mangues
300g jaunes d'oeufs bio
40g radis
100g pomme
60g chirimoya
200g amandes (oléagineux)

22h30
40g pistaches
90g miel


dimanche
15h00
2,4 kg chirimoyas
21h00
260g chou-fleur


samedi
12h35
4 coquilles Saint-Jacques (240g de nourriture consommée)
22h45
2,120 kg mangues

23h50
490g dattes deglet

dimanche matin: première expérience fugitive d'un sentiment d'acceptation par rapport à la rupture amoureuse.
dimanche soir 0h00: fin des échanges avec Elsa, la personne qui me quitte. Désormais, plus d'email, plus de coup de fil, rupture de communication totale.

lundi: entrée dans le désert, le vide, le silence et l'absence.

Très éprouvant.

Mais dès que le coeur se serre trop, les larmes viennent.

Je fonctionne à peu près sainement ...
 

samedi 24 avril 2010

alimantation crue: mes repas du mercredi 21 au vendredi 23 avril 2010

vendredi
16h30
7 coquilles Saint-Jacques
20h30
80g jaunes d'oeuf
50g blanc d'oeuf


jeudi
13h45
110g laitue
19h45
450g dattes deglet

20h45
190g miel en rayon

21h30
210g noix de macadamia


mercredi
12h25
960g durian
20h30
1,720 kg mangues

22h10
310g miel en rayon toutes fleurs

00h20
100g dattes deglet nour

mardi soir: je suis allé à une séance de bio-danse. Ce type de "danse" est en fait un mélange entre de la danse et une forme de thérapie: on réapprend à rencontrer l'autre, non pas par la parole, mais par le geste, le mouvement, la danse, et le contact.
Chaque séance est précédé d'un moment d'échange verbal, le seul moment donc où on peut s'exprimer verbalement. Tout le monde s'assoit en cercle, et ceux qui le désirent prennent la parole.
Cette fois-là, je décide de prendre la parole. Tous les mots viennent spontanément. Je raconte ce que je vis, la rupture, les pleurs viennent. Je partage mon émotion avec le groupe.
 

Mercredi matin, je me réveille dans un état d'être nouveau: je sens que je suis sorti de la crise intense provoquée par la rupture amoureuse.
mardi encore, seul à mon appartement, je souffrais d'un sentiment de solitude et d'absence atroce: comme si tout mon corps était transpercé par des couteaux.
Ce type de souffrance extrême est finie.
Reste des émotions de tristesse, de spleen, de nostalgie, mais ce sont des émotions presque "douces", en comparaison.
 

alimantation crue: mes repas du jeudi 15 au mardi 20 avril 2010

mardi
15h30
1,17 kg pommes
22h45
240g miel en pot


lundi
14h30
100g banane
rien mangé


dimanche
14h00
440g oranges

14h40
500g pommes
rien mangé


samedi
10h40
190g miel en pot toutes fleur
19h00
450g de chou-fleur

20h40
920g bananes


vendredi
rien mangé
21h15
1,090 kg poires

22h10
310g miel en pot


jeudi
12h55
30g mangue
940g bananes plantain
21h45
410g papaye

21h30
120g pollen sec

22h00
290g olives noires fraîches

Le chou-fleur, acheté en magasin bio, est super bizarre: il a un arrière goût qui n'a rien à voir avec du chou-fleur, mais un sale goût de produit chimique.
 

Vendredi: je reçois la lettre annoncée dans l'email du lundi.
Une preuve supplémentaire de la réalité de la rupture.
Crise maximum du vendredi au dimanche soir.
Impossible de conduire bien-sûr, donc pas de déplacement en voiture. Quand la souffrance m'envahit, je ne peux plus porter mon attention sur l'extérieur. Je deviens quasi aveugle !
Heureusement j'ai un ami ange gardien qui me trimballe dans sa voiture (comme un sac à linge) jusque là où j'ai besoin: dans les collines pour marcher dans la nature, sentir le sable des sentiers sous mes pieds nus et respirer les parfums de ce printemps été surprise qui tombe à pic.
 

alimentation crue: mes repas du lundi 12 au mercredi 14 avril 2010

mercredi
rien mangé
18h30
930g oranges

22h00
350g miel en rayon toutes fleurs


mardi
rien mangé
20h10
150g miel en pot (eucalyptus)



lundi
rien mangé
18h30
630g durian (variété: Morn Thong)

lundi: mon grand amour me prévient par email qu'elle me quitte. Cette rupture brutale me plonge dans une souffrance inouïe. Mon coeur est découpé en petits morceaux.
J'ai la sensation terrible que je suis en train de mourir.
 

alimantation crue: mes repas du mercredi 7 au dimanche 11 avril 2010

dimanche
16h45
60g concombre
rien mangé


samedi
16h00
350g miel en pot (eucalyptus)
80g pollen sec bio
rien mangé


vendredi
12h00
5g concombre

13h30
250g oranges
250g clémentines

16h30
360g miel en rayon toutes fleurs
20h00
740g fruit du jaquier (jackfruit)


jeudi
rien mangé
22h30
15g mâche
5g concombre


mercredi
rien mangé
17h30
400g miel
170g pollen bio

21h05
1,020 kg pamplemousses

22h10
100g miel en pot
20g pollen bio

Cette semaine j'ai des crises inflammatoires aigües.
Symptôme: j'ai des sensations de barres dans la tête et les mâchoires.
Cela fait exactement comme si je sentais un corps étranger dans ma tête, de forme très allongée.
Ces barres deviennent très très chaudes jusqu'à provoquer des sensation de brûlure à l'intérieur de ma tête, de mes mâchoires, de mes dents aussi parfois.
Dans les pires moments: brulure + sensation comme si un courant électrique passait dans les "barres". C'est atroce.
S'agit-il d'un abus de miel ?
Possible, mais je n'ai aucune sensation de surcharge: les digestions sont paisibles. De plus, je mange en général le miel à part, assez loin des autres repas.
Autre piste: je suspecte le pollen, qui est un pollen bio, donc sans garantie de non dénaturation thermique. Ou même chimique, puisque les agriculteurs bio ont le loisir de pas mal tricher tout de même (les contrôleurs ne font pas de visites surprises, ils appellent les contrôlés avant).
Dernière piste: c'est le printemps, l'énergie vitale monte en moi et mon corps entreprend des détoxications importantes.

Même si j'ai arrêté de fumer du cannabis il y a 10 ans, il est tout à fait possible qu'il y en ait encore stocké dans mon corps.
J'ai discuté avec une ex-droguée à l'héroïne qui me disait que des années après l'arrêt de la drogue, elle avait encore de temps en temps des "flash", comme si elle venait de se prendre un shoot.
Cela correspond probablement à une sortie de drogue des cellules: la remise en circulation de la drogue stockée au fond des cellules, provoque une stimulation du système nerveux, et un revécu des sensations associées à la prise de l'héroïne.

Pour en revenir à mes inflammations, j'ai la sensation que mon corps est complètement débordé par le poison: les ganglions placés sous les mâchoires sont hyper gonflés et très douloureux. C'est la crise.

A noter: dimanche, le matin, je vais bien. La douleur est en sourdine, voir quasi absente.
Je mange une petite portion de concombre, juste parce que j'ai envie de manger et non sur une attraction instinctive (odeur + salivation). Cela provoque immédiatement une crise terrible.
 

alimantation crue: mes repas du samedi 3 au mardi 6 avril 2010

mardi
14h30
une bouchée de mâche
690g mangues
17h00
350g avocats

19h00
3 graines d'arachides

20h35
80g orange

21h35
20g mâche


lundi
14h30
80g petits pois

16h50
20g noix du fruit du pili
rien mangé


dimanche
rien mangé
rien mangé


samedi
14h
30g petits pois

16h10
170g couteaux (coquillages)
19h15
570g miel en pot
60g pollen sec

21h30
550g raisins (chimiques)
250g fraises (chimiques)

23h00
70g poire

1h00 du mat
60g noix de pécan
 

alimentation crue: mes repas du mardi 30 mars au vendredi 2 avril 2010

vendredi
rien mangé
17h45
430g miel en pot
160g pollen sec bio

22h25
770g pamplemousses

00h30
200g chair du fruit du pili
50g noix du fruit du pili


jeudi
rien mangé
17h15
2,7 kg bananes figue-pomme

23h
520g figues sèches



mercredi
12h45
230g chair du fruit du pili
19h30
90g petits pois


mardi
rien mangé
18h30
650g sapotilles

20h30
1,190kg bananes figue-pomme

23h
120g pommes

23h30
480g figues séchées

2h du mat
180g avocat
120g orange

Les figues séchées ont été achetées chez Orkos, car ils garantissent notamment le séchage à froid, à l'abri du soleil.
Ce n'est pas le cas dans le bio, où les figues séchées sont non garanties: elles peuvent être dénaturées par la chaleur.