Depuis un siècle, on considère que l'ennemi, c'est l'autre.
La médecine a déclaré la guerre aux germes microbiens, aux bactéries, aux virus.
Pourtant, comme je le présentais dans les articles précédents, une nouvelle compréhension de la maladie, essentiellement basée sur l'intoxication moléculaire, semble être une alternative viable.
Dans cette nouvelle optique, l'être humain n'est plus la victime d'un agresseur extérieur ou de la malchance, mais l'artisan de sa propre santé, ou de sa propre perte.
On peut se demander comment il est possible que le monde scientifique ne travaille que dans une seule direction, sans chercher à explorer de nouvelles voies.
Certaines mauvaises langues ( dont j'aime à faire partie je dois l'avouer ! ), diront que les intérêts financiers favorisent le système actuel, puisque l'arme privilégiée contre la maladie, c'est le médicament, et que de riches industries vivent de son commerce.
Et que ce sont elles qui financent la majeur partie de la recherche !
Mais pour qu'une industrie prospère, il lui faut une clientèle.
Il est donc de notre responsabilité individuelle de vouloir initier ou non, de nouveaux champs d'exploration.
Il nous semble peut-être plus facile de s'en remettre au corps médical et aux pilules miracle, plutôt que de partir du principe que tous nos maux seraient de notre responsabilité, et correspondraient à un écart entre le mode de vie naturel et notre mode de vie moderne.
Oui ! il est infiniment plus simple de consommer des cachets, que de décider de corriger son alimentation.
Pour l'instant on en est là: pas question de renoncer au Mac Do !
Et pourtant...
Si les nouvelles théories sur la santé et la maladie de Burger et Seignalet se vérifient, c'est une révolution totale qui en résultera.
En effet, on s'apercevra alors que les virus et microbes n'étaient que de simples boucs émissaires, et que le problème de base est:
- ce que nous mettons dans notre estomac
- ce que nous mettons dans nos poumons
La nocivité fondamentale réside au niveau MOLECULAIRE (*).
Et, au niveau théorique, c'est un modèle parfaitement envisageable.
Le problème, c'est qu'en adoptant cette nouvelle vision, nous cessons d'être les victimes de maladies, et devenons les responsables de notre santé. Et ça, c'est vraiment très très embêtant ! Car cette responsabilité une fois comprise, il nous faut accepter l'abandon au moins partiel d'un univers festif auquel nous sommes très attachés.
Les plaisirs naturels sont en réalité supérieurs aux plaisirs artificiels.
Mais pour pouvoir en jouir, il faut d'abord passer par une ascèse qui s’avérera éventuellement peu réjouissante.
Passer ce cap entre une alimentation dénaturée et l'alimentation naturelle, est assez difficile en général.
Il s'agit donc d'un chemin difficile, puisqu'il faut abandonner des plaisirs que l'on sait certains, pour un plaisir à priori hypothétique.
(*)
Depuis quelques années, on a une source supplémentaire de nuisance: les ondes électromagnétiques (wifi, téléphone...).
Comme ce blog est dédié à l'alimentation, je n'en parlerai pas.
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ancienne fin de l'article:
" Cela devient plus simple, si d'emblée on adhère intellectuellement à la théorie. Les éventuelles difficultés rencontrées sont alors interprétées correctement, c'est à dire comme étant liées à des processus de nettoyage du corps, pas forcément très agréables.
Mais j'ai pu observé que cette adhésion intellectuelle est relativement rare.
Tout se passe comme si la dépendance aux plaisirs artificiels ( cuisine, drogues... ) était tellement forte, qu'elle interdise un jugement intellectuel impartial.
A mon avis, cette dépendance est la barrière numéro un à un changement de mentalité et de mode de vie. "
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après le commentaire qui a été fait sur cet article, je me suis dit que je m'étais mal exprimé.
C'est vrai que le concept d'adhésion intellectuel fait penser à une croyance infondée. Une idéologie.
Or ce n'est pas le cas de l'instincto.
On peut ne pas être d'accord avec la théorie, mais celle-ci n'a rien de farfelue. L'hypothèse que le fondement des maladies est lié à une intoxication moléculaire induite par la consommation d'aliments cuits est tout à fait envisageable.
Même si c'est une hypothèse fort incommodante !
Puisque cela revient à dire que nous sommes responsables de nos maladies...
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