mardi 18 mai 2010

" instinctotherapie ": mes repas crus du mercredi 12 au samedi 15 mai 2010

samedi
13h15
270g viande de sanglier (maigre)

16h30
920g pommes
rien mangé


vendredi
12h30
680g mouton (10% de gras)

15h45
350g viande de sanglier (maigre)
18h00
740g bananes

18h30
1,210 kg pamplemousses roses

20h05
490g pommes

22h00
350g raisins secs (bio)

00h00
530g viande de sanglier (maigre)


jeudi
12h30
160g miel en pot

15h00
1,100 kg viande de mouton (10% de gras)
21h30
600g pommes

22h30
300g raisins secs (bio)

23h00
200g oranges

00h00
20g jaunes d'oeufs (bio)
10g radis
10g endives

00h30
180g viande de mouton (10% de gras)
250g viande de sanglier (maigre)


mercredi
9h00
90g jaunes d'oeufs

13h00
860g viande de mouton (avec 10% de gras)

15h30
200g viande de sanglier (maigre)
18h30
320g pommes

20h15
840g pamplemousses

20h40
880g bananes

21h00
340g miel en pot

Tous les produits consommés ces quatre jours, à part la viande et des oeufs, sont des produits bio.

La viande est d'une qualité supérieure: elle correspond aux critères de l'alimentation naturelle (originelle), je l'ai achetée chez ORKOS.
J'ai eu aussi des oeufs par une amie qui élève elle-même ses poules. En suivant le cahier des charges instincto.

J'ai indiqué la mention "bio", sur les produits bio qui sont le plus éloignés d'un approvisionnement correct: les produits secs comme les raisins secs bio ne sont pas "en ordre" et les oeufs bio ne sont pas en ordre du tout.

Il faut donc comprendre que le label "bio", lorsque je le mentionne, indique l'inverse de ce qu'on y attend en temps normal: c'est le signe d'un aliment particulièrement dénaturé, un aliment non naturel !
 

" instinctotherapie ": mes repas crus du dimanche 9 au mardi 11 mai 2010

mardi
12h15
80g miel en pot

12h35
440g pamplemousses

13h00
120g bananes fougamou

16h00
180g jaunes d'oeufs

16h30
30g jaunes d'oeufs
18h00
570g viande d'agneau (10% de gras)
(viande du supermarché)



lundi
13h15
630g oranges

16h10
110g avocat Pinkerton
280g jaunes d'oeufs (achetés au supermarché)
20g mâche
550g viande de veau (achetée au supermarché)
30g radis
19h00
200g bananes
350g papaye
100g miel en pot bruyère blanche
150g raisins secs (bio)


dimanche
13h15
300g bananes frécinette
18h00
750g chirimoyas

18h30
450g fraises
300g miel en pot bruyère blanche

19h30
400g avocats Pinkerton
3 jaunes d'oeufs (bio)

22h30
700g oranges

23h55
390g pamplemousses

Petit rappel: les oeufs bio ne sont à priori pas conformes au cahier des charges d'une alimentation originelle: en effet les poules de la filière bio peuvent reçevoir des produits transformés (dénaturation par la chaleur) et leur alimentation est souvent basée principalement sur les céréales.
Les techniques agricoles de sélection des variétés ont eu pour conséquence une évolution génétique ultra accélérée: les céréales sont désormais des "super-mutants".
Donc suspects !
Et, de plus, l'alimentation naturelle pour une poule devrait être infiniment plus riche en végétaux (herbe notamment) et en insectes.

Raisin sec bio: pas en ordre non plus. Les raisins ont été trempés dans de l'huile de tournesol, et la température de séchage n'est pas garantie comme étant inférieure à 40°.
 

lundi 17 mai 2010

" instinctotherapie ": mes repas crus du mercredi 5 au samedi 8 mai 2010

samedi
13h15
840g papaye
18h30
810g bananes figues-pomme
1,120 kg bananes plantain
360g avocats
pinkerton
1,100 kg oranges


vendredi
11h05
530g miel en rayon
19h05
110g langoustines

19h30
180g couteaux (coquillages)


jeudi
rien mangé

17h05
460g miel en rayon

20h00
100g langoustines

20h45
30g oignons


mercredi
13h00
1,350 kg mangues

16h
430g avocats Pinkerton

20h00
1,280 kg bananes fougamou

22h05
570g miel en rayon

Remarque: le miel en rayon que je mange est du miel qui provient de la ruche tel quel: il se présente dans la structure cireuse produite par les abeilles. Je mange le miel avec la cire ensemble. Je ne recrache pas la cire.
Il faut aussi compter environ 5% de pollen dans ce miel. Lorsqu'il y en a plus, je le signale ou le signalerai.

Vie perso: depuis que Elsa communique à nouveau avec moi, cela va mieux, même si j'ai des passages encore très difficiles.
Je sens que je n'ai désormais plus besoin de la catharsis que m'offrait une exposition en publique de mes tourments ...
(2 lecteurs par jour tout de même sur ce blog !)

Pour moi la clé pour évacuer la souffrance c'est la communication: pouvoir partager avec les autres.

Deux autres choses sont très utiles:
- pouvoir exprimer les émotions, quelqu'elles soient. Il faut crier, pleurer, râler, agoniser, frapper (des objets mous pour pas se faire mal ...), etc.
- le contact avec la nature (faire des ballades pieds nus, c'est excellent).
 

" instinctotherapie ": mes repas crus du dimanche 2 mai au mardi 4 mai 2010

mardi
15h30
810g bananes plantain

16h15
510g miel en rayon (miel mélangé avec un peu de pollen: 10% de pollen)

16h45
80g avocat Pinkerton
rien mangé


lundi
12h30
10g oignon
19h35
10g oignon

20h00
1,070 kg chirimoyas

20h55
470g miel en rayon


dimanche
13h00
1 kg fruit du jaquier (jackfruit)

15h30
300g chirimoyas

16h00
240g couvain (larves des ruches d'abeilles)
17h10
250g bananes

18h30
650g mangues

22H00
800g chirimoyas

22H30
350g miel en rayon



Dimanche: je suis dans un week-end sympa, mais j'ai du mal à participer à l'ambiance festive. Je me sens glauque, morose, chagrineux.

J'ai capté une phrase au vol cette semaine, probablement en provenance d'un journal télévisé. Il m'a semblé comprendre que des arméniens réclamaient encore, un siècle après !, une reconnaissance du génocide.
Ce qui me touche c'est que cela fait écho en moi sur un point: le nécessité que certaines choses soient dites.

Je vis un journées très difficile.
Je traverse une zone sans corps, flou, sans repère, sans appui.
Je regrette énormément que le chemin vers la rupture avec Elsa se soit fait sans moi.
Je dois vivre désormais avec une sensation permanente de non-dit, qui me pèse insidieusement.
Comment donner un corps à ce qui n'en a pas ? Comment nommer ce qui n'est pas ?
Je suis dans du vide.
Elle est la seule avec qui je peux, ou plutôt devrais-dire, aurais-je pu, vraiment partager ce qu'il y avait à partager.
Je souffre aujourd'hui d'un manque terrible de communication avec elle.

Lundi: j'ai du mal à accepter mon état actuel.
Je voudrais pouvoir tourner la page vite, et vivre d'autres choses.
Mais il n'y a rien à faire: mon ventre fait des noeuds et j'ai toujours des ressentis de vide, d'absence, de douleur, de rejet, d'exclusion.
Petite variante: j'expérimente aussi le sentiment d'être abandonné.
Je sens pointé là-dessous de vielles blessures de l'enfance. Ca commence à être une vrai salade.
Après-midi:
coup de fil de Sarah. Elle pleure. Elle a trahi ses amis et elle voudrait que ceux à qui elle a fait du mal lui pardonnent.
Drôle de scène. Moi qui suit dans un sale état, je donne un peu de réconfort à quelqu'un qui est encore plus mal que moi ...
16h - 18h30: tennis, match amical accroché, perdu 5/7 dans le troisième set. Je suis défavorisé par tout ce qui me traverse: peur, angoisse, sensation de fragilité et de mort, et surtout ce qui domine: sensation d'insécurité totale, aucun refuge, aucun espoir.
Parfois mon bras tremble, je me fais des séries de balles à 15 mètre du cours !
Lorsque je rentre, je sens que tout se ressert en moi, mes vieux mécanismes de protection se remettent en place. Je ne sens plus rien au niveau du coeur. J'ai juste une boule d'angoisse dans le ventre.

Soirée: pour la première fois depuis longtemps, je me sens bien.
Je pense toujours à Elsa.
J'aimerais pouvoir m'allonger à côté d'elle et la sentir contre moi.

Mardi: je me sens dévalorisé, trahi, abandonné, je baigne dans du sale, du glauque.
Je sens de plus en plus nettement que la blessure présente réveille de vielles blessures.
Je me sens complètement insécurisé.
Laideur et tristesse sont teintées de peurs et d'angoisses.

Et youpla boum: Elsa me passe un coup de fil
Coup de baguette magique.
Mon coeur s'envole comme un faucon.

Tout va bien !
 

" instinctotherapie ": mes repas crus du samedi 1er mai 2010

jeudi
14h00
450g avocat Hass
18h00
250g miel en rayon
150g couvain (larves = insectes)

21h15
850g chirimoyas


samedi matin: lever 3h30. Depuis la rupture avec Elsa, je dors très peu: 3, 4, ou 5 heures par nuit maximum.
Elsa me manque terriblement.
Je sors vers 5h00 je crois. Il fait quasiment nuit, mais je suis surpris par le vacarme que font déjà les oiseaux. Il n'y a aucun bruit de circulation automobile.
Je marche une heure et rentre apaisé.
A 8h00, je reçois un coup de fil de Béa: elle part d'Avignon et me prendra au passage: nous allons ensemble au week-end cru près de Grenoble. A 10h30, peu avant l'arrivée de Béa, coup de fil surprise de Marielle: elle n'est pas loin, arrive en stop d'un Rainbow cru en Espagne. Nous l'attendrons pour faire la route vers Saint-Pierre.
Le voyage est l'occasion pour moi de parler un peu de ce que je vis.
La conversation me fait entrevoir que mon histoire est tout à fait banale: ce n'est pas toujours le cas que dans une relation l'un vienne vers l'autre en lui disant: "La relation ne me convient pas actuellement, je commence à réfléchir à la nécessité d'une rupture". La réflexion se fait sans l'autre, et c'est seulement lorsque la décision de partir arrive à mâturité que l'autre est enfin mis au courant !

Je me fait la réflexion suivante: si l'on comparaît une relation à un appartement, alors dès qu'une personne commence à réfléchir à la séparation, mais sans en avertir l'autre, elle commence déjà à quitter l'appartement.
Elle emprunte les escaliers ou l'ascenseur. Au moment où elle arrive à la sortie de l'immeuble et qu'elle annonce à l'autre qu'elle prend la décision de le quitter, ce dernier prend lui un raccourci: il quitte l'appartement par la fenêtre et se retrouve lui aussi à la sortie de l'immeuble, mais pas exactement dans les mêmes conditions ...